D'une façon plus générale, la lecture, dans son ensemble de l'oeuvre fondateur de la psychanalyse ne permet pas d'accréditer la notion d'une source grecque prévilégiée. Les références les plus nombreuses, et de loin, sont consacrées à la Bible. La seule méthode qui vaille, pour atténuer le risque d'une perspective faussée est de considérer l'oeuvre comme une partie limitée. Freud montrera, d'ailleurs, que les résistances à la psychanalyse ont toujours lieu dans ce même shéma : "D'un ensemble d'une très grande complexité, on détache une partie des facteurs efficaces, on la proclame la seule vérité et on répudie alors en sa faveur l'autre partie et tout l'ensemble". Compte tenu, de l'imprécision du concept, il est nécessaire de partir de l'emploi que faisait Freud du Mythe. C'est seulement à partir de ce sens là et de la place qui lui est donnée dans la pensée, qu'il se peut espèrer progresser non seulement dans la connaissance des mythes mais surtout de la place qu'ils tiennent dans la construction du psychisme et dans l'évolution de cures.... Endopsychiques (litt: au dedans de l'esprit ; syn : inconscient). Comment appréhender la conception freudienne du Mythe ? Ce qui frappe lorsque que la mythologie est évoquée, c'est qu'elle l'est, en général, par une mise en relation avec les rites, les contes, le folklore, la religion, la littérature.... A la fin de sa vie, Freud étudie la mythologie et le religieux, et successivement il décryptera différents mythèmes. Il donne à voir les sources de la mythologie comme un mélange hétérogène bien étendu ayant pour racines aussi diverses : (la civilisation Egyptienne, le monde Gréco-romain, les sociétés Totémistes, les principes judéo-chrétiens, le moyen-age et son afflux de croyances, la renaissance et la littérature allemande, anglaise...). |