Suite à la question qui reste depuis 3 mois maintenant dans la rubrique (autres liens/question du mois), et de l'intérét qu'elle semble susciter, je vous propose de lire un travail sur ce thème..pour continuer à y réfléchir. ********** Lorsque l'on pense à cette citation : "ce qui ne me tue pas, me rend plus fort", on ne peut ne pas penser à la réflexion de Nietzsche sur la Morale.
Pour lui, le faux et le mauvais peuvent être aussi "vrais" et conformes à l'ordre du monde que les valeurs positives prisées par le commun des mortels. En fait, La philosophie, et la morale en particulier, ne sont que des constructions artificielles qui cachent l'instinct de défénses des "faibles". Faire la "généalogie" de la morale, pour Nietzche, c'est démontrer que la morale n'est que l'expression de cet instinct primaire.
Seuls, les forts, êtres d'exeption, osent assumer cette force en affirmant leur supériorité, sans obéir à une morale du renoncement ou de l'égalité.
La démocratie, qui produit un nivellement par le bas, est le résultat de la décadence de l'Europe. Nietzche l' appelle : l'avènement d'une nouvelle aristocratie qui sait se libérer de la morale commune et prendre en main le destin de l'humanité.
Elle prône le renoncement aux privilèges matériels - pouvoir, richesses, honneurs.
Il ne peut être question, donc, de faire le mal, car il faudrait alors aussi accepter de le subir.
La morale des seigneurs muée en tyrannie, en oppression ou en meurtre, n'est pas une valeur de vie, mais une valeur de mort.
La morale Nietzchéenne semble être une défense contre une "morale des seigneurs" telle que celle du Christiannisme, du Socialisme et la celle de la Démocratie.
"la vie même est volonté de puissance" F. Nietzche - retour - |