C'est à travers un regard Psycho-Sociologique
que débutera ce lien pour présenter le thème de la Confiance. la Confiance a pour origine
étymologique "la Fidés",
ce que l'on appelerait aujourd'hui : la Foi.
Mais qu'est ce que la Foi ?
On pourrait y répondre qu'elle est un échange
réciproque entre deux parties. En général, nous pourrions dire qu'il n'est pas quantitatif,
parce que non mesurable, mais plutôt qualitatif, qui met en valeur.
Une valeur qui va "grandir" un individu,
un état, une relation aux regards.
Dès lors, il se voit que, ce que l'on pense
a priori comme être un lien, entre "Soi et l'autre" uniquement qualitatif devient par le biais
de "l'Autre" inévitablement une mesure. Et cette mesure sera appelé : une loyauté,
une fidélité et même un "fiancé", ce qui est mis en commun.
"Ne reconnait on pas ses véritables amis,
(ceux en qui on a confiance, ceux en qui l'ont croit), dans le malheur, (ce qui s' "automesure" ?",
nous dit l'adage.
On désignera, alors, la Croyance comme des formulations
- formulées ou non - auxquelles un individu ou un groupe donne un assentiment parfait et qu'il tient pour
vraies alors même que la preuve de la Vérité ne relève pas d'une logique du genre scientifique.
Dès que ces Croyances émergent de la
simple conviction vécue, les individus tendent à établir leur authenticité dans une
double direction ;
Psychologiques, en les rationnalisant
Sociale, en les garantissant par des montages institutionnels
d'emprise plus ou moins forte, qui s'en trouvent eux-même confortés (Deconchy 1980).
Parmi les inventaires formels de croyances, il faut
citer celui de M. Rokeach (1969), qui en distingue cinq sortes :
Les Croyances primitives à consensus maximal
(le bonheur est un état désirable)
Les Croyances primitives à consensus minimal
(l'enfant choyé qui pense que personne
ne l'aime)
Les Croyances qui portent sur l'Autorité et
ses Droits
(de personnages réels ou mythiques)
Les Croyances dérivées ou transmisent
(qui ne perdurent que par les Traditions)
Les Croyances anecdoctiques
(ce que l'on pourrait appeler "les matières
de goût".
Dans un site culturel donné, l'inventaire des
croyances peut être établi par diverses méthodes
selon le degré d'assentiment qu'elle
suscitent, la fréquence des adeptes qu'elles rassemblent et les systématisations qu'elles introduisent.
Ces méthodes vont du receuil ethnographiques
par observations ou par entretiens non directifs ou semi-directifs à des échelles ou des questionnaires
standards.
Ceux ci sont contruits autour d'une phénoménologie
Implicite, ou à partir d'énoncés jugés typiques d'un Corpus de croyances particulier.
Plus récemment des techniques expérimentales
ont été utilisées pour mettre en évidence, les filtres qui interviennent dans la perception
des interactions et des événements sociaux, de telle façon que ne soient pas remises en causes
les croyances dominantes.
Cette techniques permet de mettre en lumière
les effets des Croyances.
L'idée commune voudrait que les croyances d'un
individu aient surtout des effets subjectifs et que ses comportements en soient le reflet.