Pour Emmanuel Kant, le philosophe ne doit pas se déternminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'Homme.

Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'Homme la liberté.

La Morale doit se libérer de toutes références (en réf aux croyances, à l'église...) extèrieure à la raison humaine.

 

 

Sa Vie :

Kant est issue d'une famille de 11 enfants, modeste.

Il nacquit à Königsberb, dont il ne quitta presque jamais le lieu. IL fut élève d'un collège Piétiste, puis fut professeur d'Université.

Sa vie était, dit on, régulière et organisée. A chaque heure de la journée était allouée une tâche ou un travail cyclique.

Il ne modifia, dit on aussi, ses "habitudes" que par deux fois... la 1ère pour lire l'Emile de Rousseau JJ ; la seconde pour aller porter un courrier qui apportait la nouvelle de la Révolution Française.

Outre ces anecdoctes, pendant toutes la période pré-critique (<1770), il hésitera entre l'Empirisme de Locke et le rationnalisme de Wolff.

La lecture de David Hume, fut pour lui, le réveil dogmatique sur sa Pensée.

En 1770, il est nommé titulaire de la chaire de l'université de Königsberg où il commença la seconde période de son activité réellement critique, pendant laquelle il publiera les grandes oeuvres majeures de sa bibliographie.

Il mourut à l'age de 80 ans, "le ciel étoilé au dessus de lui, la loi morale en lui" ; épitaphe marquée sur sa tombe.

 

Son temps :

Le XVIII ème siècle est celui des lumières. Ce siècle affirme que les vérités de la raison sont celles qui confèrent à l'esprit.. sa liberté, car il n'obéit ainsi qu'à lui même et à la loi morale qu'il se donne.

Les penseurs comme Rousseau ou Montesquieu on ouvert la voie aux législateurs de la Révolution Française.

L'idée de Solidarité entre les Hommes est devenue une notion centrale de la philosophie politique.

La grande idée du XVIII ème siècle, c'est celle du contrat social.

La loi est l'expression de ce contrat et représente la légitimité de la volonté générale contre le désordre arbitraire des volontés particulières.

L'Homme en obéissant à la loi, n'obéit qu'à lui même et ainsi il est libre.

L'époque des lumières, entraine plutôt qu'un courant, un mouvement d'idées présentant des caractères communs.

Le principe de l'autonomie de la raison, comme devise des lumières : "Aies le courage de te servir de ton propre entendement".

Le méfiance envers toute autorité ;

Les idées de tolérances, de liberté et d'égalité.

L'idée du progrès ddu savoir et de la civilisation, ce qui implique le progrès moral, l'Homme est donc perfectible.

 

 

Son Oeuvre :

 

Critique de la raison pure (1781)

Dans cet ouvrage difficile, Kant E s'interroge sur la raison pure, donc théorique et spéculative, car ne venant pas de l'expérience.

Il analyse ce qu'elle peut faire et ce qu'elle est incapable de faire.

La connaissance sensible, après son travail, prendra le sens de celle qui se représente les choses que comme elles apparaissent, alors qu'il faudrait que les choses soient représenter d'une manière objective.

Les mathématiques, la physique sont devenues des sciences le jour où elles ont reconnu la primauté de la raison : la métaphysique doit faire de même.

 

Idée d'une Histoire Universelle au point de vue cosmopolitique (1784)

Peut être est il le texte le moins difficile à lire. Kant, dans une courte réflexion, se demande si l'espèce humaine à une histoire déterminée par la nature.

Il arrivera à la conclusion que l'espèce humaine doit se constituer une société civile fondée sur le droit, impliquant une société des Nations garantissant un état de Paix. Cette Constitution politique parfaite correpondrait, selon lui, au plan caché de la Nature.

 

Fondements de la métaphysique des moeurs :

Kant y établit les principe d'une morale. Il ramène l'idée du devoir à celle d'un impératif catégorique et de l'autonomie de la volonté.

La loi morale doit nous déterminer sans aucun autre mobile qu'elle même.

 

Critique de la Raison Pratique (1788)

la raison est pratique lorsqu'elle intègre la loi morale et la liberté dans sa réflexion. Kant exclut donc le dogmatisme des morales fondées sur des principes matériels.

IL expliquera comment la Loi morale suppose une foi rationnelle dans l'immortalité de l'âme et dans l'existence de Dieu.

 

Critique de la faculté de juger (1790)

En traitant du sens de la valeur des idées de beauté et de finalité.

L'auteur essaye d'introduire par là des intermédiaires entre le monde de la nature, soumis à la nécessité, et le monde moral, où règne la liberté.

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logos est humanus - 2003 -