La philosophie de Fichte se préoccupe essentiellement de la liberté de l'Homme.

Cherchant à délivrer le genre humain d'un destin qui ne lui appartient pas, il élaborera une science de la liberté. Selon lui, cette science peut affranchir l'humanité.

 

 

Sa Vie :

Il nacquit en 1762 en Saxe d'une famille pauvre.

Il pourra suivre des études en théologie à l'université d'Iéna, après avoir été remarqué par ses dons intellectuels.

Fichte va connaître la "gloire" dès l'âge de 30 ans, et sera nommé professeur à Iéna après avoir publié (avec l'aide d'E. Kant) : Essai d'une critique de toute révélation.

En 1799, à la suite d'un article intitulé "sur le fondement de notre croyance à un gouvernement divin du monde", il sera accusé d'Athéisme.

Par cette accusation, il sera contraint de démissionner de son poste de professeur.

Cet article lui vaudra également, d'être désavoué et devra attendre 10 ans, avant d'être nommé recteur de l'université de Berlin.

Ses attitudes et positions intransigeantes devront lui faire rendre sa démission en 1812.

Il mourrut dans l'indifférence générale du Typhus en 1814, à Berlin, et isolé intellectuellement.

 

Son temps :

Contrairement à son temps et à l'opinion dominant , sa pensée est vouée à la défense de la démocratie républicaine fondée sur les droits de l'Homme.

Toutefois, vec la défaite de la Prusse devant les armées de Napoléon, il modifiera ses premiers engagements pour se tourner vers un nationalisme militant.

Au cours de l'hiver de 1807-1808, après la paix de Tilsit qui entérinait l'anéantissement de la puissance de la Prusse, Fichte prononcera, dans Berlin occupé par l'armée Napoléonienne, son célèbre Discours à la nation allemande.

Il se sentira investi d'une mission libératrice, pour laquelle il faut réveiller le peuple allemand, car pour lui, c'est dans ce peuple qu'est "le germe de la perfectibilité humaine".

Son patriotisme le conduira à prendre des distances par rapport aux grandes idées majeures de la Révolution Française.

 

 

Son oeuvre :

 

Essai d'une critique de toute révélation (1792)

Ce premier livre imprégné de la philosohie kantienne, montre que les commandements de toute religion révélée doivent être conforme à la raison morale.

 

Considération sur la révolution Française (1793)

Alors que Kant E condamne toute révolution, Fichte JG, en justifie l'idée sous la forme de la révolution française.

Il affirmera en outre l'idée centrale de sa philosophie politique : l'Etat n'est pas une fin en soi, mais seulement un moyen de protéger les droits naturels des individus.

C'est l'Homme qui est une fin en soi. Il n'y a pas d'autres contraintes que la loi morale.

 

Conférences sur la destination du savant (1794)

Ce livre annonce le système de Fichte. L'Etat sera à considérer inutile dés lors que les individus qui composent la société, gouvernés par la raison, seront capables de sse reconnaître mutuellement comme des êtres libres.

C'est au savant, c'est à dire au philosophe, d'éduquer les individus.

 

Principes de la doctrine de la science (1794-1795)

C'est l'oeuvre la plus célèbre de ce philosophe. Partant d'une réflexion sur la philosphie théorique (définition des principes de toutes connaissances), il aboutira à la philosophie pratique définie comme "idéalisme pratique".

Le Moi " ne détermine pas ce qui est, mais ce qui doit être".

 

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logos est humanus - 2003 -