La Métis

Pour aller plus profondément encore dans ce thème, si il m'est possible de le faire ; il est apparu au fil de ces lignes, intéressant de présenter une vision issue de la Linguistique pure par rapport aux travaux de Laplanche et Pontalis (médecins contemporains) qui présentent, d'après la notion Freudienne de : "l'Etayage",  les satisfactions pulsionnelles les plus primitives, les pulsions orales qui  dépendent de la Satisfaction des grands besoins vitaux.

La pulsion sexuelle orale s'étaye sur cette activité liée à la conservation de la vie pour s'autonomiser en prenant appui sur elle par la découverte du plaisir de succion, qui dès lors suit une voie indépendante, où l'objet est retrouvé dans le propre corps du sujet par l'activité autoérotique.

Cette exemple illustre la façon dont peu s'opérer une réversion du parcours de la source à l'objet dira J. Lacan.

Il apparaît, par l'étude du Langage, que les mots recèllent de secrets qui sont à la source de notre Vie.

******************

Si l'on prend pour analyse, les lettres de :
M.E.T.I.S 

il peut se voir alors :
 

Le "M" semble présenter par son initial le mot hébraïque :"mèm" qui signifie :"Eau".
(On peut remarquer que si l'on retourne la lettre, on obtient le début de "Eau" en anglais :" Water")

On prête à cette idée l'idée du Mouvement, de l'Identité.

La lettre grecque "mu" préserve cette notion de questionnement sur l'Identité, le Désir, la Volonté, la Tension.

L'idée de l'Eau exprime l'idée de la Purification, qui, est liée à la Vie (celle qui est comme un liquide, qui s'échappe et ne se retient pas), au dépassement.

L'idée de Conscience lui est également assignée comme celle qui surmonte "l'Illusion" et qui la dépasse.
 

Le "E" semble désigner le dérivé du "" protosinaïtique qui exprime le Souffle et le Son, qui sont une sonorié de la Prière.

La lettre "hé" désigne cette cette accession au souffle fondamental qui va permetre à l'Homme d'entrer dans l'existence selon un rythme et une force à chaque fois renouvelés.
 

Le "T" désigne l'idée du Symbôle et la marque d'une alliance : telle par exemple de la Vie rendue par le Souffle et le Sang. Ou, également d'une alliance entre Dieu et l'Homme.
 

Le "I" désigne l'idée de la "Main", par les initiales du mot hébraîque "Yod", exprimant à la fois une présentation d'un Ordre, d'un Impératif, d'une démonstration.
 

Le "S"  dessine à travers son origine : "Chin", les sens d'émettre, de lancer, de Transmettre, d'attirer, de déchirer à travers l'image de l'Arc.

De même, on lui désigne l'image  de la dent par sa forme ; la dent exprime en latin 
le sens du "Manger" (dens-comedere), (comme Métis avalé par Zeus).
 
 

*****************

Il se dégage de ce mot, outre son sens premier du "mélange" , l'idée d'une Dualité qui sont mis ici par les deux premières lettres et les deux dernières.

Le Milieu est celui de tendre vers quelque chose. D'un côté un visage négatif et de l'autre positif.

L'idée du Choix, est placé en ce mot comme omniprésent dans son ensemble. Le souffle de la Vie amène perpétuellement à se dépasser ou à dépasser ; propre à un milieu, à une situation,
...... à un ordre qui est guidé par le Besoin ou peut être son opposé.

On pourrait également interpréter cette ensemble de présentation comme une lutte  perpétuelle de la Vie sur la Mort pour les Hommes ; ou  d'un combat pour l'évolution, la progression pour se tourner vers quelque chose.

Dès lors, mitigé entre un lieu de carrefour, l'Individu se voit dans l'obligation de réagir pour conduire son devenir et le construire.

De plus, par la vision dernière de la "Dent", on ne peut pas ne pas présenter l'idée du Totem, que présente la Psychanalsye.

Il sert comme Symbole de patriarche, d'ancêtre du Clan, dont on attend la protection mais que l'on redoute.
 

 

 

**********

Page précédente
Retour