Dynamique : On considère classiquement que ce conflit essentiel (si on peut le considérer
comme un conflit) et un conflit du Ca contre la réalité dans lequel le Moi s'allie au Ca (Freud).
On peut s'interroger d'ailleurs aussi sur le lieu de ce conflit qui paraît à la limite n'être
nulle part, en tout cas ni dans le psychisme, ni entre psychisme et réalité, ni dans la réalité
elle même.
Topique : Tout ce que nous venons de noter sur les lieux, les instances montre bien que le trouble central est
une rupture du cadre topique habituel et un essai de reconstitution.
On assiste en effet tout d'abord à la confusion entre première et deuxième topique :
L'Inconscient lin d'être le lien du refoulement, de la représentation se confond avec le Ca.
Dans le cadre de la première topique elle même, il y a une rencontre entre le Préconscient
et l'Inconscient.
Comme l'a noté Freud, le psychotique traite les représentations de mots comme des représentations
des choses. Le processus primaire est non pas Prévalent comme on pourrait le croire, mais coexiste avec
le processus secondaire qui se distingue difficilement de lui.
Dans le cadre de la deuxième Topique, on notera bien sûr aussi le morcellement du Moi et les rapports
bien particuliers entre contenant et contenu.
C'est ainsi que l'on peut présenter les rapports : Ca- Moi-Réalité comme une série
d'inclusions successives impossibles, tout comme les rapports : appareil à penser, pensée, représentation.
On assiste donc, à une persécution constante de la pensée par la pulsion et du Moi par l'objet
réel qui n'est jamais absent et par là jamais représenté (d'où l'importance
d'un objet idéal complètement déréel, toujours clivé dans des deux aspects).
La lutte ne peut s'arrêter que par la fusion absolue avec un Idéal du Moi très archaïque.
Ce qui différencie pourtant la psychose de l'enfant de celle de l'adulte, c'est que la survenue précoce
du processus altère inévitablement et de façon beaucoup plus massive les possibilités
intellectuelles et Praxiques.
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