Se leva, elle qui est la base inébranlable de
toutes choses.
Et la blonde Terre mit d'abord au monde
Le Ciel étoilé, son égal,
Afin qu'il la recouvrit de tous côtés
et devint
La demeure éternelle des dieux et
devint
La demeure éternelle des dieux immortels".
Dans tout ce que l'on pensait du passé, il n'entrait aucune
distinction entre les lieux et les personnes.
La Terre était le sol solide mais elle avait aussi une
vague personnalité. Le Ciel était la haute voûte azurée mais en certaines occasions
il agissait comme le ferait un être humain.
Pour ceux qui contaient ces récits, l'univers entier
vivait de la même vie qu'ils connaissaient en eux-mêmes ; puisqu'ils étaient des êtres
individuels, ils personnifiaient tout ce qui portait des signes évidents de vie, tout ce qui se meut et
varie : la terre en hiver et en été, le ciel avec les étoiles qui s'y déplacent, la
mer agitée et ainsi de suite.
Ce n'était qu'une personnification très floue, quelque
chose de vague et d'immense qui en bougeant amenait des transformation et dont était vivant.
Mais lorsqu'ils parlèrent de l'apparition de l'amour et de la
lumière, les premiers conteurs plantaient les décors de la scène où figurerait un jour
l'humanité et ils commencèrent à personnifier de façon plus précise. Ils donnèrent
des formes distinctes aux forces naturelles.
Ils présentèrent comme les précurseurs des hommes
et les définirent en tant qu'individus bien plus clairement qu'ils ne l'avaient fait pour le ciel et la
terre.
Le Ciel est la Terre est à distinguer des êtres vivants.
Les premières créatures auxquelles on accorda l'apparence
de la vie furent les enfant s de la Terre, Mère Universelle, et du Ciel. Ces enfants étaient des
monstres.
Les Grecs croyaient, que la terre fut peuplée jadis de créatures
étranges et gigantesques.
Cependant, ils ne se les représentaient pas sous la
forme de lézards énormes ou de mammouths mais tant soir peu comme des hommes et cependant inhumains.
Ils possédaient la force irrésistible du tremblement
de terre de l'ouragan et du volcan.
Dans les récits qui leur sont consacrés, ils ne semblent
pas réellement vivants mais comme appartenant plutôt à un monde où rien de vivant n'aurait
encore apparu, secoué seulement par des mouvements énormes produits par des forces assez puissantes
pour soulever les montagnes et vider les mers.