Malgré la déroute des Titans, la victoire de Zeus n'était pas définitive, car la Terre mit au monde un dernier rejeton, une créature plus effrayante, plus terrible que toutes celles qui l'avaient précédée. Son nom était Typhon.


"Un monstre flamboyant surmonté de cent têtes
Qui se dressa contre tous les dieux.
La mort sifflaient entre ses mâchoires hideuses
Et ses yeux jetaient des éclairs aveuglants".


Mais Zeus étaient maintenant maître du Tonnerre et de la foudre, devenus ses armes personnelles, et personne d'autre que lui ne pouvait en user. Il terrassa Typhon à l'aide de :


"L'éclair qui jamais ne s'endort
Et du tonnerre à l'haleine embrasée.
Et le feu consuma même le coeur de Typhon
Sa force fut réduite en cendres.
Il gît à présent comme une chose inutile
Tout près de l'Etna, d'où parfois jaillissent
Des rivières de feu qui dévorent de leurs mâchoires redoutables".



Les champs étagés de la Sicile, tout près de leurs fruits.

Une autre tentative fut réalisées. Les Géant se révoltèrent. Mais les dieux étaient maintenant puissants et forts et ils étaient aidés par un des fils de Zeus, le vigoureux Héraclès. Les Géants furent défaits et précipités dans le Tartare, et cette fois la victoire des puissances célestes sur les forces brutales de la Terre fut complète.

Dès lors Zeus, ses frères et ses soeurs, régnèrent en souverain incontestés pour tout ce qui existe.

IL n'y avait toujours pas d'êtres humains, mais le monde, purgé de ses monstres, était prêt à accueillir l'Humanité ; il était devenu un lieu où l'homme pouvait vivre avec quelque sécurité dans un confort relatif, sans avoir à craindre la soudaine apparition d'un Titan ou d'un Géant.

On se représentait alors la terre sous la forme d'un disque rond divisé en deux parties égales par la Mer - Ainsi que la nommaient les Grecs et que nous appelons maintenant la méditerranée - et par ce que nous connaissons sous le nom de mer Noire et que les Grecs désignèrent d'abord par celui d'Axine, ce qui signifie Mer Inamicale, puis plus tard, quand elle leur devint plus familière, d'Euxine, (ou Pont-Euxin) c'est à dire Mer Amicale.

Le monde terrestre était entouré par un fleuve immense, Océan, que ne troublaient jamais le vent ni la tempête. Sur son rivage le plus lointain vivait un peuple mystérieux, les Cimmériens, mais rares sont ceux qui ont trouvé le chemin de leur pays car personne ne savait s'il était au nord, au sud, à l'est ou à l'ouest.

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