L'Imagination, la Jalousie ou l'inquiétude présente alors la naissance de sa démesure. Entre l'Amour et la Haine, le sujet est pris entre le Désir et l'Apathie.

La seule loi d'Amour, se présenterait comme une dépossession totale de sa personnalité, de son sexe, de soi pour l'autre. 

Il se peut penser que : "grandeur de l'amour est de ne pas supporter l'existence", en juxtaposant l'idée première qu'un besoin, insatiable,entraîne l'individu vers l'amour. 
 
 

L'Amour pourrait être symbolisé comme : 
"une ouverture de l'être, touché par l'absence, sur l'infini". 
 


 
 
 

Mais, cette absence que qualifie t -elle, au fond ?
 

*********
 
 


 

Le Désir de "l'Autre".... Désir
(Vous pouvez cliquez sur les thèmes soulignés pour en savoir plus)


 

"L'Homme bon est celui qui a peu de besoins" dit la citation, limitant semble t il à une morale, moralis, tous types de Besoins. 
Sans entrer profondément dans le domaine de la Philosophie ;dès l'Antiquité, et suivi par l'empreinte du Temps, Epicure, Philosophe de cette époque, désignait les Besoins en deux classes principalement : "les  besoins dits nécessaires ou premiers " et les "besoins  dits secondaires".

Molière reprenant cette idée dans sa tirade fameuse de l'Avare, laisse à penser, également que les Besoins se donnent à prendre entre deux pôles, et peut être même entre deux extrêmes.

La Psychanalyse désignera l'idée des "vrais besoins" comme ceux qui sont nécessaires.

"Tout ce qui tient au sentiment de mes besoins attriste et gâte mes pensées" dira J. J. Rousseau, liant à la Dépendance Physique : le plus grand Déplaisir.

La Psychanalyse exprimera cette idée par rapport au Moi, cet instance défensive de la Personnalité liant tous facteurs Psychiques. Ce rapport se trouve consacré par l'équilibration Narcissique (voirThème : Narcisse, l'Amour du Soi") que confèrent l'apport nutritif et le repli dans le sommeil. Dans ce shéma, on pourra présenter :

Cérès et Morphée, en même temps que trabans, c'est à dire à double tranchant de notre 
destinée, se voient ainsi promus gardiens de l'innocence première.

La plus grande humiliation tient dans les impulsions à la Violence qui sont issues de la famine et de l'Insomnies, et la déshumanisation première de l'Homme est fondée sur la non satisfaction de sa pulsion vitale.

Il se retrouve ainsi, dans le code pénal à l'art 64, l'exception faite au : " criminel ayant agi par : "contrainte d'une force à laquelle il n'a pu résister".

Rousseau refusera aux Désirs d'Honneurs et aux Appétits sexuels le nom de " Vrais besoins" ;

Les premiers sont nés de l'Opinion ou idéa et les seconds de l'Imagination (voir Orphismes), elle même excitée par l'Opinion.

L'Homme ne peut pourtant apprendre à vaincre "ses fantaisies" par des fantaisies opposées, alors qu'il ne peut jamais supprimer le besoin de dormir et se sustenter et même de substanter, se nourrir par la pensée.

Le Besoin est semble t il des plus concrets et pourtant si abstrait. Concret parce que, il s'y éprouve l'incomplétude dont le sujet se trouve déjà marqué au sein d'un Organisme à partir duquel semblerait pourtant devoir s'imposer l'idée d'un "Moi".

Avec l'apparition du Désir, il émerge une dimension proprement "anthropogène", propre à l'Homme, à travers le présupposé de toute efflorescence (amoureuse, religieuse, esthétique ou scientifique). 

C'est un moment déterminé où se met en place une Instance d'un type spécifique, celui qui soustrait à l'emprise animale vers le Sociable.

Le désir devient alors  une Faculté, c'est à dire qu'il passera dès lors par un Choix.... Mais le paradoxe est, qu'il garde une empreinte du régne animal.

Comment le penser, au fond, comme Utile, nécessaire ou bien au contraire Inutile ?

On pourrait penser, peut être, à la Finalité de l'Objet. Mais, il s'impose également l'idée des penchants, ce qui met en faveur un Objet par rapport à un Individu et ce qu'il lui inspire, lui aspire. 

S'impose alors une théorie de la Subreption : ce qui est donné au sujet, lui est donné en même temps que l'idée de ce qui dépasse son pouvoir de désirer, le concept de lui-même comme "Cause" du fait de ses représentations - de la réalité même de ces représentations.

Il peut se marquer l'affinité ou l'Affect du Désir avec l'hallucination, trouble de la perception via les sens.
 

Le second cas, està considèrer :  le Désir comme n'étant défini qu'à partir d'un Manque éprouvé parle sujet du besoin.

Si l'on considère le Manque non assouvi, il se peut être oublier, semble t il. Toutefois certains semblent subsister. Une mutation décisive a dégagé le sujet d'un Etat.

Entre les premierset les seconds sont nés respectivement des possibilités de Dons et de tromperie, de jouissance et d'horreur.

On présentera alors l'idée du "Désirer", qui désigne le rapport entre deux extrêmes. Deux extrêmes comme l'idée de la Vertu, virtus et du Vice, vicium mais aussi Cupiditas.

Face à la pression des exigences civilisatrices, la confusion a été rendue nécessaire entre les domaines respectifs du désir et du besoin. E. Kant définissait l'Homme comme celui qui :" a besoin d'un maitre", comme S. Freud le fit dans l'Illusion en définissantl'idée de l'Adulescence ou Névrose Infantile des Hommes ainsi que dans "le malaise de la Culture".

Le Désir ne peut se connaître autrement par les faits de langage. Loin d'introduire des mots bien à lui pour exprimer un désir qui le définirait; l'Individu à travers le discours ou l'Echange dépend de l'Ecoute qu'il reçoit et de l'inteprétation qui suit. 

Seuls existent, semblet il, le Sujet faisant appel à  l'autre, qui se pourrait être mis en rapport l'idée Saussurienne du langage, prennant respectivement les sens du Signifié et du Signifiants, que l'on pourrait assigner également par similitude au Mythe d'Hermaphrodite.

J. Lacan  avait introduit cette idée de : "la demande" pour désigner comme troisième terme ce qui s'exprime entre le Désir et le Besoin, pour l'Individu.

Il peut se penser également en la formulation du Désir, qu'il est comme l'individu qui lui donne naissance ; il se pourrait résumer alors comme : "l'Autre est Soi par Soi de l'autre", c'est à dire que reciproquement, chacun des sujets doit être le reflet de l'autre pour l'autre.

Autrui devient alors non l'Objet  mais la Cause du désir : "Je désire ce que je suis, et je suis ce que je désire".

Le Désir ne peut porter que sur un autre Désir, car il vise ce manque qui, dans l'autre, désigne un autre désir.

S. Freud présenta, en la "Libido", l'énergie motrice des Instincts de Vie, une certaine Unification au registre de l'énergie sexuelle. le Désir est de même nature chez l'homme et chez la Femme ; il se construit donc un ensemble de mutations liès au Désir.
 
 

Page suivante
Page précédente